DigitalSTAM : Dernières places pour la première édition!



logo_DigitalSTAMUbérisation, économie collaborative :

la ré-invention de l’usine et du droit du travail ou généralisation de la précarité ? 

Echanges et discussion avec juriste, économiste et entreprises, au delà des clichés, au #DigitalSTAM du 30/03 à Issy les Moulineaux.

Inscription Gratuite

 

L’ubérisation et économie collaborative ont cela de commun qu’elles contribuent à cristalliser espoirs, mythes et peurs. En quoi représentent-elle une rupture pour l’organisation? Un risque pour la viabilité des activités économiques ? Ou l’émergence d’un nouveau modèle économique?

On comprend souvent le terme d’ubérisation dans le sens opportuniste mais « mauvais » (pour l’employé, pas pour l’employeur) et d’économie collaborative (des puristes) « bonne » mais (encore?) hors cadre juridique. On présente des modèles « classiques » – taxis ou hôtellerie en tête – qui s’insurgent contre un modèle jugé dangereux ; des instances en charge de la protection des travailleurs qui prophétisent la précarisation généralisée ; des défenseurs (détenteurs?) d’un « vrai » modèle collaboratif désintéressé et libre contre un (business) modèle inspiré du peer-to-peer; on s’aperçoit que la règlementation peine à accompagner l’évolution de la société sans la brider.

Cette vision, simpliste, est-elle suffisante pour comprendre et accompagner les mouvements économiques majeurs que nous vivons ? Ces modèles ne sont-ils pas pluriels et multiples ? Voire hybrides ? Comment embrasser le mouvement ?

L’émergence d’Uber comme des modèles collaboratifs sont des phénomènes économiques et sociaux globaux et non anecdotiques, qui impactent de nombreuses sphères de la société. A ce titre, le droit ne peut demeurer étranger à leur action. En ce sens, l’objet du #DigitalStam n’est pas d’évaluer la pertinence ou l’opportunité de ce mode d’organisation de l’activité, mais plutôt de dresser les lignes de « réactions » du droit face à ces nouveaux modèles.

Pour cette discussion, le regard croisé entre économiste, juriste et entreprises permet d’apporter réponses et interprétations et de nourrir les échanges :

Quelle analyse proposer en termes de principes caractérisant ces nouvelles formes d’organisation ? Que peut dire le droit – et le droit du travail en particulier ? Doit-il y avoir conflit entre Uberisation ou collaboratif et le droit du travail ? Peut-il y avoir domestication des nouvelles pratiques d’organisation du travail digital ? Peut-il exister une articulation entre Uberisation et collaboratif et droit du travail? Voire une évolution du droit du travail en vue d’accompagner justement et efficacement l’essor du travail digital et collaboratif, quelle que soit la forme qu’il prend ? Et quelle peut être l’interprétation des entreprises ?